Les voitures sans conducteur de Google

Les sociétés qui se spécialisent dans la haute technologie se penchent actuellement sur les voitures sans conducteur. Conçues en 2010, on les a souvent baptisées les « Google Car ». Aujourd’hui, 8 Google Car sont fonctionnelles, dont 6 Toyota Prius, 1 Audi TT et 1 Lexus RX-450h. Pendant l’été 2015, ces voitures ont fait plus de 800.000 km en Californie, et aucun incident n’a été signalé. C’est Sébastien Thurn qui a inventé ce type de voiture. Il est à la fois l’initiateur de Google Street View, le logiciel qui permet de parcourir le monde en 3 dimensions.

Comment cette voiture fonctionne-t-elle ?

Pour son premier itinéraire, la voiture doit être conduite par un chauffeur. Parcourir tout le trajet avec un conducteur permet d’enregistrer tous les signaux importants qui composent le trajet. Cela permettra ensuite au véhicule de parcourir le même trajet de manière autonome. Ainsi, il ne lui reste plus qu’à gérer les éventuels changements de signalisation au cours de son trajet autonome (les feux tricolores, par exemple). Pour le pilotage automatique, le système utilise une caméra, des radars, un GPS, différents capteurs et un lidar. Le lidar constitue un ensemble de rayons laser qui permet à la voiture de calculer les distances qui la séparent des obstacles (poteau, mur, trottoir, etc.).

Historique des véhicules autonomes

C’est peut-être un peu surprenant, mais le projet de construction d’un véhicule autonome a déjà vu le jour dans les années 20. Mais c’est seulement dans les années 80 que les grands constructeurs automobiles ont décidé de développer des prototypes, tels que Mercedes-Benz, Audi, Nissan, Volvo, Toyota. Pourtant, ces prototypes n’étaient que des voitures téléguidées, ou des voitures sur rails électromagnétiques (qui ressemblent à un train). En plus, les essais de conduite automatique effectués sur une autoroute classique n’ont pas encore été une réussite.