La stabilisation de l’appareil photo : conseils aux non professionnels

Des mains qui tremblent, une surface de pose branlante… Quelles que soient les circonstances, vous avez du mal à stabiliser votre appareil photo, lequel, malheureusement, ne dispose pas de la fonctionnalité « stabilisation de l’objectif ». Conséquence, des photos floues qui vous énervent au plus haut point. Voici un lot de conseils vous permettant de contourner cet obstacle de taille qui vous a fait rater bien des photos.

L’utilisation d’un mini trépied

C’est la solution salutaire ! L’acquisition d’un mini trépied est essentielle si vous prenez souvent des photos sans être un photographe professionnel ni un amateur au niveau technique très poussé. Attention : il s’agit ici d’un mini trépied et non d’un trépied. Vous pourrez le poser, par exemple, sur une table ou un meuble. L’utilisation d’un mini trépied engendre une excellente netteté des photos, y compris en pose longue. Pourquoi pensez-vous que les photographes des grandes compétitions sportives utilisent un trépied, notamment, en athlétisme ? Car c’est la seule condition pour obtenir des clichés nets des athlètes en pleine course. Ensuite, le trépied vous donne le temps de vous concentrer sur les réglages de l’appareil photo (pour le cadrage par exemple) avant de prendre la photo, mais également sur le choix des meilleures conditions (la lumière, par exemple). Il en résulte des clichés à la composition extrêmement soignée. En clair, vous n’avez pas besoin de prendre une tonne de photos de la même cible pour ensuite sélectionner les meilleures (une procédure également chronophage et qui n’est pas sans inconvénient, notamment, parce que les hésitations sont nombreuses).

Les jeux sur la vitesse d’obturation

Vous n’avez pas de mini trépied pour vous aider dans la stabilisation de vos photos ? Il existe des astuces que vous pouvez adopter et qui donnent des résultats plutôt convaincants. Par exemple, optez pour une vitesse d’obturation rapide. Plus précisément, n’allez pas en dessus d’une vitesse égale au ratio 1/focale si vous avez un capteur 24 x 36 mm. Si votre capteur est plus petit, la vitesse minimale s’obtient après un peu de calcul. Commencez par multiplier la taille de l’objectif (par exemple : 50 mm) par le coefficient multiplicateur de focale. Le résultat de cette multiplication sera mis au dénominateur du ratio précédent et vous avez la vitesse minimale à respecter. Une fois que vous avez choisi la bonne vitesse d’obturation, placez l’appareil photo en mode priorité vitesse.

Augmentation de l’ouverture et élévation de la sensibilité ISO

Une sensibilité ISO importante augmente automatiquement la vitesse d’obturation. Dans le même temps, vous obtenez une exposition correcte de votre cible. En contrepartie, vous héritez d’un bruit numérique conséquent. Quant à l’augmentation de l’ouverture, elle autorise l’afflux important de lumière vers le capteur : cette astuce est à appliquer en complément de celle consistant en une augmentation de la vitesse d’obturation, qui a été évoquée dans le paragraphe précédent. Notez que l’augmentation de l’ouverture entraîne de facto une diminution de la profondeur de champ.

L’usage de l’objectif à courte focale

Si votre appareil photo permet la fixation d’un objectif, n’hésitez pas à recourir à cette solution de l’objectif grand-angle. En principe, presque toutes les marques en proposent. Cet objectif présente l’avantage de prendre des photos de qualité en dépit des tremblements de vos mains ou du support sur lequel vous avez posé l’appareil photo. En clair, les vibrations n’ont que très peu d’impacts négatifs sur la netteté des photos. En plus d’utiliser un objectif à courte focale, trouvez autour de vous un objet ou un meuble ou toute chose qui peut vous servir de trépied. Ou, si vous avez le temps, utilisez un beanbag ou, encore plus facile, un simple sac rempli de graines de riz (5 kg maximum, car au-delà vous aurez du mal à le manipuler).

L’initiative directe sur la main

Vos mains tremblotent ? Il est possible d’empêcher que cela ne survienne. Prenez une longue ficelle, nouez-en un bout autour du poigné, coincez l’autre extrémité sous votre pied. Au moment où vous prenez la photo, la ficelle doit être bien raide. Malheureusement, cette solution ne permet pas de venir à bout des doigts qui tremblent. Ou alors, pour une efficacité à 100 %, optez pour l’utilisation d’un bras ou d’une pince magique (grâce à cette solution, vous pouvez même prendre des photos dans une voiture qui roule). Enfin, vous pouvez toujours recourir au monopode.

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